18 research outputs found

    Les " serious games " : un outil d'éducation au développement durable ?.

    Get PDF
    De nombreux " serious game " ou " jeux sérieux " se développent sur la thématique du développement durable ou de l'environnement. Ils cherchent à développer chez le joueur, des compétences, des comportements, des connaissances et des valeurs. L'engouement pour ces jeux est tel, que les enseignants commencent à les utiliser en classe. Peut-on les employer dans une perspective d'éducation à l'environnement ou au développement durable ? Cette question amÚne à examiner a priori ces jeux afin d'en cerner le contenu mais également les potentialités pédagogiques et didactiques. Nous avons donc élaboré dans un premier temps, une grille d'analyse qui a permis de construire une typologie des " serious games " environnementaux. Cette derniÚre s'appuie sur une définition de l'éducation à l'environnement ou au développement durable qui ne correspond pas tout à fait avec celle de l'institution scolaire. La seconde partie de cet article tente donc de définir les conceptions de l'éducation à l'environnement ou au développement durable sous-tendues dans nos analyses. Enfin, dans un troisiÚme temps, nous montrerons que ces jeux ont des potentialités inégales. Certains ont un usage trÚs restreint alors que d'autres reposant sur la simulation, offrent des perspectives didactiques et pédagogiques intéressantes

    Jeux pour le développement durable, ce qu'en dit la recherche

    No full text
    International audienc

    In vivo probe‐based confocal laser endomicroscopy in chronic interstitial lung diseases: Specific descriptors and correlation with chest CT

    No full text
    International audienceProbe-based confocal laser endomicroscopy (pCLE) enables in vivo microimaging of the distal lung, during bronchoscopy. This study aims at identifying pCLE descriptors of chronic interstitial lung diseases (ILD), their correlations with chest HRCT and assessing inter-observer agreement

    In vivo probe‐based confocal laser endomicroscopy in chronic interstitial lung diseases: Specific descriptors and correlation with chest CT

    No full text
    International audienceProbe-based confocal laser endomicroscopy (pCLE) enables in vivo microimaging of the distal lung, during bronchoscopy. This study aims at identifying pCLE descriptors of chronic interstitial lung diseases (ILD), their correlations with chest HRCT and assessing inter-observer agreement

    Contextes et conditions de pratiques de savoir Ă©mancipatrices Ă  l’École, Ă  partir du cas de la gĂ©ographie scolaire française

    No full text
    International audienceL’idĂ©e de savoirs Ă©mancipateurs est fortement marquĂ©e du sceau des pĂ©dagogies critiques (De Cock et Pereira, 2010 ; Ott, 2011 ; Tilman et Grootaers, 2016). Cette idĂ©e conditionne l’appropriation de savoirs socialement utiles Ă  la visĂ©e d’un accroissement de l’autonomie de pensĂ©e et d’action des personnes. S’agissant de savoirs en sciences humaines et sociales, cette visĂ©e d’émancipation implique que les personnes aient dĂ©veloppĂ© des capacitĂ©s d’analyse de situations de vie concrĂšte, de la leur en particulier. Les perspectives nouvelles qu’elles en tirent n’ambitionnent pas un « mieux-ĂȘtre » personnel, mais une capacitĂ© d’action collective, voire de transformation sociale allant vers davantage de libertĂ©, de justice et d’égalitĂ©. C’est un euphĂ©misme de dire que les pĂ©dagogies critiques ne sont pas diffusĂ©es dans les institutions scolaires. Pour autant, les visĂ©es que dĂ©fend l’idĂ©e de savoirs Ă©mancipateurs ne semblent pas Ă©trangĂšres aux finalitĂ©s que les institutions scolaires assignent Ă  l’enseignement de sciences humaines et sociales. L’introduction de ces derniĂšres est depuis longtemps justifiĂ©e par leur contribution Ă  l’éducation citoyenne dans des sociĂ©tĂ©s dĂ©mocratiques (Audigier, 2005).Nous pensons donc utile de confronter cette pensĂ©e des savoirs Ă©mancipateurs aux conditions et contextes de l’enseignement « ordinaire » de sciences humaines et sociales dans les organisations scolaires. La confrontation est stimulante pour celles et ceux qui s’intĂ©ressent Ă  la production de savoir dans ces organisations et cherchent Ă  y agir, ainsi que le font, depuis leurs positions professionnelles, les auteur.e.s de ce texte. Mais elle est aussi utile, pensons-nous, pour clarifier les enjeux de pouvoir et de savoir nouĂ©s autour des situations de formation ou d’enseignement, quelle que soit l’institution (sa taille, son financement, ses publics, etc.) qui les abrite. Au-delĂ  d’une fonction de diagnostic, cette confrontation peut donc avoir une visĂ©e Ă  deux niveaux : celle d’étayer les possibilitĂ©s d’action des enseignant.e.s et formateur.rice.s dans les cadres existants ; celui d’une dĂ©marche prospective pour participer aux dĂ©bats sur des Ă©volutions de prescriptions. Nous nous attacherons Ă  l’institution la plus classique, l’Ecole, dans le contexte français actuel, pour l’enseignement de la gĂ©ographie. Les organisations scolaires ne le sont pas seulement du point de vue des savoirs qu’elles transmettent et diffusent (curriculums, plans d’étude). Elles le sont aussi du point de vue du travail des personnes qu’elles emploient (prescriptions, rĂ©fĂ©rentiels mĂ©tier, formation continue, modes de management, etc.). Nous posons que pour parler de savoirs Ă©mancipateurs, il est nĂ©cessaire de penser ensemble la production de contenus et le travail des personnels chargĂ©s de mettre en Ɠuvre les politiques qui dĂ©finissent ces contenus (Legris, 2010). Peut-on en effet penser des savoirs Ă©mancipateurs, donc des pratiques de savoir Ă©mancipatrices pour les Ă©lĂšves, avec des professeur.e.s placĂ©.e.s dans des conditions oĂč il leur serait difficile d’envisager, pour elles et eux-mĂȘmes, davantage d’autonomie et de pouvoir d’agir, par leurs choix didactiques en gĂ©ographie, sur les apprentissages de leurs Ă©lĂšves ?Autrement dit, Ă  partir de l’analyse que nous faisons de la situation de la gĂ©ographie scolaire en France, en fonction de nos expĂ©riences de chercheur.e.s didacticien.ne.s aux prises avec cette situation, quelles conditions nous semblent devoir ĂȘtre rĂ©unies pour des pratiques de savoir Ă©mancipatrices ?Nous identifierons trois conditions : La condition d’une matrice disciplinaire (Develay, 1992) favorable, par ses finalitĂ©s et contenus comme par l’image que les textes de prescription donnent Ă  lire du rapport institution-profession, Ă  la mise en place d'« espaces d’initiative » pour les professeurs. Jean-François et Sylvain. Matrice pas trĂšs favorable en lycĂ©e mais plus en collĂšgeLa condition d’une explicitation des enjeux didactiques de savoir sous-jacents Ă  tout nouveau curriculum, y compris lorsqu’il semble soutenir une perspective d’agentivitĂ© des enfants/Ă©lĂšves : Ă  quelles conditions ce potentiel peut-il ĂȘtre « lu », « partagĂ© » par les professionnel.le.s ? Xavier et Philippe sur le cycle 3. Programme plus intelligent. La question est celle de la formation des enseignants. Question de l’HabiterLa condition d’une entrĂ©e pertinente dans les savoirs. Les questions sociales contemporaines, notamment celles concernant les enjeux environnementaux, rendent nĂ©cessaires de convoquer des savoirs d’origines diffĂ©rentes (diffĂ©rents champs disciplinaires, diffĂ©rentes catĂ©gories d’acteurs) et de crĂ©er pour les Ă©lĂšves les conditions de leur mise en discussion de maniĂšre Ă  les aider Ă  construire leur opinion, point de dĂ©part d’un Ă©ventuel engagement. Caroline et ChristineChacune de ses conditions sera abordĂ©e Ă  partir d’une analyse de curriculum (enseignement secondaire, enseignement primaire, prise en charge des questions sociales contemporaines) qui associe analyse des contenus et analyse des conditions de leur mise en place (modalitĂ©s de prescription, formation, effets de rĂ©formes successives ou simultanĂ©es, etc.). Elle sera complĂ©tĂ©e par l’évocation de travaux menĂ©s en position de praticien-chercheur, de recherche collaborative ou de recherche-intervention, et permettant d’ouvrir, dans les conditions analysĂ©es, des « espaces d’initiative » potentiels pour les professeur.e.s. Nous conclurons en dĂ©fendant le principe et posant les conditions de pratiques de chercheur.e.s qui constituent comme visĂ©e de leur activitĂ© de recherche, une visĂ©e Ă©mancipatrice d’intervention (ThĂ©mines et Le Guern, 2018) loin des frontiĂšres que des institutions ont tendance Ă  placer entre chercheur.e.s et professeur.e.s

    Contextes et conditions de pratiques de savoir Ă©mancipatrices Ă  l’École, Ă  partir du cas de la gĂ©ographie scolaire française

    No full text
    International audienceL’idĂ©e de savoirs Ă©mancipateurs est fortement marquĂ©e du sceau des pĂ©dagogies critiques (De Cock et Pereira, 2010 ; Ott, 2011 ; Tilman et Grootaers, 2016). Cette idĂ©e conditionne l’appropriation de savoirs socialement utiles Ă  la visĂ©e d’un accroissement de l’autonomie de pensĂ©e et d’action des personnes. S’agissant de savoirs en sciences humaines et sociales, cette visĂ©e d’émancipation implique que les personnes aient dĂ©veloppĂ© des capacitĂ©s d’analyse de situations de vie concrĂšte, de la leur en particulier. Les perspectives nouvelles qu’elles en tirent n’ambitionnent pas un « mieux-ĂȘtre » personnel, mais une capacitĂ© d’action collective, voire de transformation sociale allant vers davantage de libertĂ©, de justice et d’égalitĂ©. C’est un euphĂ©misme de dire que les pĂ©dagogies critiques ne sont pas diffusĂ©es dans les institutions scolaires. Pour autant, les visĂ©es que dĂ©fend l’idĂ©e de savoirs Ă©mancipateurs ne semblent pas Ă©trangĂšres aux finalitĂ©s que les institutions scolaires assignent Ă  l’enseignement de sciences humaines et sociales. L’introduction de ces derniĂšres est depuis longtemps justifiĂ©e par leur contribution Ă  l’éducation citoyenne dans des sociĂ©tĂ©s dĂ©mocratiques (Audigier, 2005).Nous pensons donc utile de confronter cette pensĂ©e des savoirs Ă©mancipateurs aux conditions et contextes de l’enseignement « ordinaire » de sciences humaines et sociales dans les organisations scolaires. La confrontation est stimulante pour celles et ceux qui s’intĂ©ressent Ă  la production de savoir dans ces organisations et cherchent Ă  y agir, ainsi que le font, depuis leurs positions professionnelles, les auteur.e.s de ce texte. Mais elle est aussi utile, pensons-nous, pour clarifier les enjeux de pouvoir et de savoir nouĂ©s autour des situations de formation ou d’enseignement, quelle que soit l’institution (sa taille, son financement, ses publics, etc.) qui les abrite. Au-delĂ  d’une fonction de diagnostic, cette confrontation peut donc avoir une visĂ©e Ă  deux niveaux : celle d’étayer les possibilitĂ©s d’action des enseignant.e.s et formateur.rice.s dans les cadres existants ; celui d’une dĂ©marche prospective pour participer aux dĂ©bats sur des Ă©volutions de prescriptions. Nous nous attacherons Ă  l’institution la plus classique, l’Ecole, dans le contexte français actuel, pour l’enseignement de la gĂ©ographie. Les organisations scolaires ne le sont pas seulement du point de vue des savoirs qu’elles transmettent et diffusent (curriculums, plans d’étude). Elles le sont aussi du point de vue du travail des personnes qu’elles emploient (prescriptions, rĂ©fĂ©rentiels mĂ©tier, formation continue, modes de management, etc.). Nous posons que pour parler de savoirs Ă©mancipateurs, il est nĂ©cessaire de penser ensemble la production de contenus et le travail des personnels chargĂ©s de mettre en Ɠuvre les politiques qui dĂ©finissent ces contenus (Legris, 2010). Peut-on en effet penser des savoirs Ă©mancipateurs, donc des pratiques de savoir Ă©mancipatrices pour les Ă©lĂšves, avec des professeur.e.s placĂ©.e.s dans des conditions oĂč il leur serait difficile d’envisager, pour elles et eux-mĂȘmes, davantage d’autonomie et de pouvoir d’agir, par leurs choix didactiques en gĂ©ographie, sur les apprentissages de leurs Ă©lĂšves ?Autrement dit, Ă  partir de l’analyse que nous faisons de la situation de la gĂ©ographie scolaire en France, en fonction de nos expĂ©riences de chercheur.e.s didacticien.ne.s aux prises avec cette situation, quelles conditions nous semblent devoir ĂȘtre rĂ©unies pour des pratiques de savoir Ă©mancipatrices ?Nous identifierons trois conditions : La condition d’une matrice disciplinaire (Develay, 1992) favorable, par ses finalitĂ©s et contenus comme par l’image que les textes de prescription donnent Ă  lire du rapport institution-profession, Ă  la mise en place d'« espaces d’initiative » pour les professeurs. Jean-François et Sylvain. Matrice pas trĂšs favorable en lycĂ©e mais plus en collĂšgeLa condition d’une explicitation des enjeux didactiques de savoir sous-jacents Ă  tout nouveau curriculum, y compris lorsqu’il semble soutenir une perspective d’agentivitĂ© des enfants/Ă©lĂšves : Ă  quelles conditions ce potentiel peut-il ĂȘtre « lu », « partagĂ© » par les professionnel.le.s ? Xavier et Philippe sur le cycle 3. Programme plus intelligent. La question est celle de la formation des enseignants. Question de l’HabiterLa condition d’une entrĂ©e pertinente dans les savoirs. Les questions sociales contemporaines, notamment celles concernant les enjeux environnementaux, rendent nĂ©cessaires de convoquer des savoirs d’origines diffĂ©rentes (diffĂ©rents champs disciplinaires, diffĂ©rentes catĂ©gories d’acteurs) et de crĂ©er pour les Ă©lĂšves les conditions de leur mise en discussion de maniĂšre Ă  les aider Ă  construire leur opinion, point de dĂ©part d’un Ă©ventuel engagement. Caroline et ChristineChacune de ses conditions sera abordĂ©e Ă  partir d’une analyse de curriculum (enseignement secondaire, enseignement primaire, prise en charge des questions sociales contemporaines) qui associe analyse des contenus et analyse des conditions de leur mise en place (modalitĂ©s de prescription, formation, effets de rĂ©formes successives ou simultanĂ©es, etc.). Elle sera complĂ©tĂ©e par l’évocation de travaux menĂ©s en position de praticien-chercheur, de recherche collaborative ou de recherche-intervention, et permettant d’ouvrir, dans les conditions analysĂ©es, des « espaces d’initiative » potentiels pour les professeur.e.s. Nous conclurons en dĂ©fendant le principe et posant les conditions de pratiques de chercheur.e.s qui constituent comme visĂ©e de leur activitĂ© de recherche, une visĂ©e Ă©mancipatrice d’intervention (ThĂ©mines et Le Guern, 2018) loin des frontiĂšres que des institutions ont tendance Ă  placer entre chercheur.e.s et professeur.e.s
    corecore